Je lis un peu partout dans la presse des articles sur l'éruption volcanique qui a lieu actuellement et qui paralyse l'aviation en Europe. Les articles parlent de l'évolution du nombre d'avions autorisés à voler, de qui perd et qui gagne de l'argent dans cette histoire, de la gestion de la "crise" par les différentes autorités, etc.
Pour les millions de personnes ayant été impactées par cette éruption d'une façon ou d'une autre, parce qu'elles ont passé la nuit sur un banc dans un aéroport ou parce qu'elles n'ont pas pu consommer de mangue fraiche le week-end dernier, j'aimerais que cette éruption volcanique soit aussi l'occasion d'une réflexion sur notre dépendance au trafic aérien.
Est-il normal de consommer en permanence des biens venant du bout du monde, eux-même composés de matières premières ayant fait des milliers de kilomètres ? Réunion de travail dans un pays, réunion de ministres dans un autre, week-end détente à l'étranger, toujours plus vite, toujours plus loin, tout en flux tendus, toujours tout prévoir, rentrer à l'heure. Ne fragilise-t-on pas notre économie et nos vies à outrance ? A-t-on vraiment besoin de ces milliers d'avions au dessus de nos têtes ? Est-on encore capables de tirer profit de tous les aléas de la vie ou est-on condamnés à subir ?
Mise à jour : un très bon article de rue89 qui fait le bilan des réflexions "plus ou moins écolos" inspirées par le volcan.